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4 — Le yoni épanoui et souriant

  • Photo du rédacteur: Romy Harel
    Romy Harel
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Vue en noir et blanc d’une femme nue de dos, debout au bord d’une piscine moderne. Elle porte un large chapeau clair qui projette son ombre sur ses épaules. Sa chevelure tombe librement dans son dos. Autour d’elle, la villa contemporaine se détache sous la lumière des palmiers. L’image dégage une impression de calme, de chaleur et de liberté sensuelle.
Elle crie au soleil comme on appelle un dieu, le corps en feu, l’âme offerte.

Le soleil perce les rideaux. Grâce ouvre les yeux. Son souffle est lent, profond, presque animal. Nue, étendue sur les draps froissés, elle étire chaque muscle de son corps comme si elle s’éveillait d’un rêve d’extase. Ses seins s’élèvent à chaque inspiration, ses hanches s’enfoncent dans le matelas. Elle se redresse, féline, laisse ses pieds glisser sur le sol tiède.


Enfin réveillée. Il était temps. Tu allais manquer l’aurore, pense Tristan, installé sur la commode, les yeux mi-clos, son museau tourné vers le matin. Il cligne des yeux, amusé.


Et je suppose que je devrai détourner le regard dans trois… deux…


Comme bien des matins, la beauté rousse commence la journée par un éveil sensuel. Grâce traverse la maison comme une déesse païenne. Elle boit un grand verre d’eau, d’un trait, la tête renversée. L’eau coule sur sa gorge, entre ses seins, sur son ventre. Elle ouvre la porte vitrée.


L’air du matin lui claque doucement sur la peau. Une chaleur déjà vibrante palpite dans le ciel. La lumière du soleil s’étale sur elle comme une amante pleine de désir. Grâce tend les bras vers lui, s’offre, le visage levé, les yeux clos. Chaque rayon l’appelle par son prénom.


Elle descend les marches de pierre jusqu’à la piscine. Le silence est vivant. Tout respire. Le monde n’attendait qu’elle.


Elle entre dans l’eau.


Un frisson traverse son corps tout entier — le froid la mord, le soleil la chauffe, elle est entre deux éléments. Elle nage. Longueurs après longueurs. Ses bras coupent l’eau, ses cuisses la fendent. Elle est forte. Animale. Souveraine. Sa peau boit la lumière, ses muscles vibrent de puissance.


Elle s’arrête, s’approche du bord, s’assoit sur la margelle, puis s’allonge sur le dos.


La lumière lèche ses tétons durcis, joue sur sa peau tendue de désir. L’eau ondule entre ses jambes. Elle laisse ses cuisses s’ouvrir. Son sexe palpite. Un feu ancien y crépite, brut, impatient.


Ses doigts descendent.


Elle gémit.


C’est doux. Des cercles. Une pression lente sur le [...]



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